
Dans deux jours, c’est mon 30ème anniversaire. Et à l’instar de l’année dernière où j’ai publié un article avec vingt-neuf choses à savoir à mon sujet, je voulais marquer le coup cette année avec un article spécial, qui me tenait particulièrement à coeur. Car même si je ne prétends pas détenir soudainement une grande sagesse et que je déteste donner des conseils non-sollicités (ne faites pas aux autres ce que vous ne voulez pas qu’on vous fasse, right?) je pense avoir quand même réalisé deux ou trois trucs au cours de ma vie, que j’aurais tant aimé comprendre plus tôt. Voici donc toutes les leçons apprises en trente ans (pfiou, ça fait bizarre). Préparez-vous, l’article risque d’être un peu long!
Le premier amour n’est parfois pas le plus magique/inoubliable/marquant… et ce n’est pas grave. La plupart des films et séries nous affirment le contraire, mais la première relation sérieuse dans nos vies n’est pas forcément la plus importante, ne nous définit pas en tant que personne et on n’y repense pas toujours avec tendresse, loin de là. Inutile de trop idéaliser ce premier amour au risque de tomber des nues comme ça a été mon cas; le fait est que parfois ça se passe bien, parfois non, c’est la vie et il ne faut pas croire que quelque chose cloche chez vous si vous ne chérissez pas particulièrement ce souvenir.
On n’est jamais vraiment heureux·se tant qu’on se compare aux autres. C’est plus facile à dire qu’à faire, mais s’il vous plaît, arrêtez de vous comparer aux autres, qu’il s’agisse de vos proches, ami·es ou personnes que vous suivez sur les réseaux sociaux. Comparer vos physiques, vos succès, vos vies… ne peut tout simplement pas être bénéfique pour vous. En étant constamment dans la comparaison, on trouvera toujours quelque chose qui ne va pas chez nous et on passera à côté de tout ce qui rend la vie belle et précieuse… ainsi que de tout ce qui nous rend unique.
Certaines personnes ne trouvent pas leur voie professionnelle mais ça n’enlève rien à leur valeur. Personnellement je n’ai pas trouvé de métier dans lequel je me serais sentie épanouie à 200% et j’ai pendant très longtemps culpabilisé et même eu honte de ça. Ne pas trouver sa profession, un domaine qui fait vibrer; on me faisait croire que je n’avais pas trouvé de « but » dans la vie, que j’avais raté quelque chose. Le fait est que je m’intéresse à énormément de choses et que je n’ai pas envie de me contenter d’un seul domaine. J’adore toucher à tout, j’adore papillonner de droite à gauche, apprendre sur le tas, découvrir de nouvelles passions. Bien sûr, si je devais choisir une profession du jour au lendemain (avec l’assurance de pouvoir en vivre) ce serait autrice. L’écriture est le fil rouge de ma vie, l’activité qui m’apaise le plus, qui m’a accompagné pendant le plus longtemps. Mais est-ce vraiment ma vocation? Je ne sais pas. Et vous savez quoi, ce n’est pas grave de ne pas savoir!
Ne vous fiez pas aveuglément aux réseaux sociaux. Ironique, me direz-vous, venant de quelqu’un qui crée du contenu et « étale » sa vie sur Internet. Le fait est que chacun·e montre que ce qu’iel veut montrer et qu’il est plus facile de donner l’illusion d’une vie soi-disant parfaite qu’on ne le pense. Il y a eu des périodes dans ma vie où j’étais en dépression et que je faisais des crises de boulimie presque tous les jours, pourtant je postais de jolies images de moi ou mes repas sur mon compte à l’époque et bien évidemment, personne ne s’est jamais douté de rien. Il est important de garder en tête que certaines personnes sont plus douées que d’autres afin de manipuler les images à leur guise et n’ont pas toujours de bonnes intentions.
Désencombrer et faire le tri dans ses affaires aide réellement à se sentir mieux. Je sais que c’est dur de se motiver. Je sais que c’est tentant de remettre ça « à un autre jour ». Je sais aussi que ça fait peur, de faire face à toutes les choses (souvent inutiles) accumulées au fil des années. Mais c’est nécessaire. Désencombrer son foyer influe grandement sur notre quotidien, encore plus lorsqu’on travaille depuis chez soi. Impossible d’avoir les idées claires (et de la place pour des nouvelles) lorsque c’est le désordre autour. Ma créativité est au plus bas lorsque je me sens oppressée par l’espace dans lequel je suis censée me sentir bien et en sécurité. Alors on se motive et on fait le tri! Vêtements, anciens objets de déco, câbles emmêlés, pots de peinture qui datent de 2010… On trie selon ce qu’on peut donner (associations, Erasmus) vendre pour offrir une seconde vie (LeBonCoin, Vinted, Cash Converters) et enfin, jeter.
Le bonheur est souvent plus près qu’on ne le pense. Je trouve qu’il y a tout un tas d’idées reçues à ce sujet et qu’on a tendance à nous faire croire que le bonheur est quelque chose de presque impossible à atteindre, qu’il faut se battre pour le mériter, qu’il est toujours « ailleurs » et loin de nos petites vies simples. Je pense aujourd’hui que le bonheur se trouve dans les moments les plus simples de la vie, les petits instants qu’on a perdu l’habitude de remarquer. Découvrir un nouveau plat, prendre dans ses bras quelqu’un qu’on aime, sentir l’odeur du chocolat chaud, regarder un film sous le plaid, entendre le bruit des feuilles sous nos pieds un matin d’automne… Si vous avez vu le dernier Pixar/Disney « Soul », vous savez exactement de quoi je parle.
Une nouvelle paire de chaussures peut apporter de la joie… mais ce sont les moments vécus et partagés avec les gens qu’on aime qui comptent. Ça rejoint ce que j’ai écris plus haut, mais les choses qui comptent le plus ne sont pas celles qu’on pense. Loin de moi l’idée d’affirmer que l’argent ne fait pas le bonheur (allez dire ça à des personnes précaires qui luttent toute leur vie pour garder la tête hors de l’eau) mais aussi chouette que puisse être une nouvelle télé dans le salon ou une jolie robe pour laquelle on a économisé pendant plusieurs mois, ce ne sont pas ces choses-là qui restent. Ce sont les souvenirs que l’on crée avec nos familles et nos ami·es. Ce sont les moments partagés, les connaissances transmises. C’est l’héritage qu’on laisse derrière nous: dites-vous bien que personne ne se rappellera du modèle de votre téléphone, mais on se rappellera certainement de votre sourire, votre humour et de votre bienveillance.
Fonder une famille ne signifie pas avoir des enfants. Je suis triste de constater qu’en 2021, beaucoup de personnes continuent de penser le contraire et qui estiment que ce n’est qu’en devenant parents qu’on forme une famille. « Tu finiras par changer d’avis et t’auras toi aussi envie de fonder une famille un jour! » Si vous n’avez jamais entendu ce genre de remarques, vous êtes soit 1) très chanceux·se ou 2) un homme cisgenre et hétérosexuel (car on ne reproche que très rarement à un homme qui a dépassé la trentaine de ne pas avoir d’enfants, contrairement à une femme). Je ne vous raconte pas le nombre de fois où on m’a dit que j’allais le regretter si je n’avais pas d’enfants (et si on parlait des femmes qui regrettent d’en avoir? ah non, j’oubliais, c’est un sujet extrêmement tabou) où on me faisait comprendre que le « vrai bonheur » d’une femme résidait dans la maternité. Le vrai bonheur? Figurez-vous que je l’ai déjà et Mr Wookie et nos quatre poilus formons une famille, n’en déplaise à certain·es. Et si un jour je changeais d’avis, ce ne serait certainement pas à cause de la pression de la société qui essaie de faire croire aux femmes qu’elles ont raté quelque chose dans leur vie en décidant de ne pas avoir d’enfants.
Même lorsqu’on a l’impression d’être seul·e au monde à lutter contre une injustice, on ne doit jamais baisser les bras. Croyez-moi, j’ai eu plusieurs fois l’impression d’être seule contre le monde. Lorsque je suis devenue végétarienne, tout mon entourage était contre moi. Lorsque j’ai commencé à m’informer sur les sujets comme le féminisme, le sexisme, le racisme, la grossophobie, l’homophobie, le privilège blanc… c’était pareil. Je ne me sentais pas du tout soutenue ou comprise. C’était parfois très dur, d’avoir cette impression de nager à contre courant, de ne pas « penser comme tout le monde ». Pour autant, si j’ai bien compris quelque chose, c’est qu’il ne faut jamais abandonner. Ces causes qui nous tiennent à cœur, ces injustices qui méritent d’être dénoncées, c’est bien plus important que notre petit ego froissé. Je préfère mille fois être mal regardée en société mais me battre et militer pour les droits fondamentaux des humain·es et animaux, plutôt que de se conformer à l’image de la fille sage qui ne dit rien et ne fait pas de vagues. J’ai perdu pas mal d’ami·es qui me trouvaient trop extrémiste, mais je sais que ces personnes là, je n’en avais pas besoin dans ma vie, tout simplement. Aujourd’hui, mes parents sont vegan, ma maman s’intéresse de plus en plus au féminisme, je suis soutenue par Mr Wookie qui fait de son mieux pour être un bon allié. J’ai rencontré de nouvelles personnes ouvertes d’esprit, bien loin de celles qui font des blagues de mauvais goût sur la cuisine vegan (ou refusent d’y goûter, même). Bref, aujourd’hui je ne me sens plus seule comparé à il y a quelques années, et je suis très fière d’être restée fidèle à mes valeurs.
Couper les ponts avec certaines personnes est nécessaire pour aller de l’avant. Il y a des amitiés qui s’essoufflent avec les années, des personnes avec qui vous n’avez tout simplement pas grand chose en commun, puis des rencontres qui marquent mais, avec le recul, font plus de mal que de bien. J’ai toujours été quelqu’un qui détestait les conflits alors couper les ponts avec certaines personnes me paraissait insurmontable. Le fait est qu’au cours de notre vie, on change, on évolue, on grandit; et il n’y a parfois plus de place pour des relations qui ont compté par le passé. Au cours de ces dernières années, j’ai pris la décision de m’éloigner d’une amie qui avait énormément compté pour moi – c’était dur mais il fallait se rendre à l’évidence, les choses entre nous n’étaient plus (du tout) comme avant, on se parlait peu et lorsque c’était le cas, je ne ressentais qu’une profonde tristesse et nostalgie, me demandant encore et encore si j’avais fais quelque chose de mal pour en arriver là, si c’était de ma faute qu’on se soit éloignées. Même si je ne lui souhaite que du bonheur, j’ai compris qu’il était plus sain pour moi de faire une croix sur notre relation et que j’avais besoin de lâcher prise pour avancer.
Faire de soi une priorité est vital – ne vous contentez jamais de quelqu’un qui ne vous aime pas à 100% (et plus encore). Ça ne fait pas de vous quelqu’un de trop exigeant, mais quelqu’un qui connaît sa valeur et sait qu’iel ne mérite pas moins. S’il peut être tentant de se réfugier derrière l’idée que l’amour d’autrui peut nous apprendre l’amour de soi, je reste intimement persuadée qu’on ne peut être dans une relation saine et épanouie si on se sous-estime constamment et qu’on ne s’aime pas. Connaître sa valeur, c’est ne pas accepter la médiocrité, et on mérite toutes et tous quelqu’un qui nous admire, nous respecte et nous aime, sans concessions. Prenez le temps de guérir de vos blessures et d’apprendre à vous respecter; votre intelligence, votre corps, votre esprit, vos accomplissements dans la vie. Croyez-moi, une fois que vous aurez réalisé à quel point vous êtes une personne géniale, vous ne pourrez qu’attirer des personnes bienveillantes et positives dans votre vie.
Se lancer dans une nouvelle relation juste après une rupture (surtout une qui a été douloureuse) est une fausse bonne idée – vous risquez de faire souffrir une personne qui n’a pas demandé à être un « pansement ». Suite à un échec amoureux et une séparation, l’idée de se remettre tout de suite dans le bain peut être particulièrement attrayante. Si on a souffert, on aimerait se prouver que tout va bien, qu’on peut passer à autre chose sans difficulté, qu’on peut être aimé, admiré, désiré. C’est tentant et ça peut même aider, pendant quelques temps, mais qu’en est-il de la personne en face? Est-elle au courant que vous voulez juste vous changer les idées, qu’elle est là pour flatter votre ego, qu’il est peu probable que ce soit une histoire sérieuse? J’ai été à cette place. J’ai été l’histoire « pansement » et tandis que moi, j’étais prête à me donner à 200%, ce n’était absolument pas le cas de la personne en face. Et ça a fait très, très mal. Apprenez à être seul·e, à apprécier votre propre compagnie et profitez de vos proches et ami·es, accordez-vous le temps de guérir réellement et de ne plus être affecté·e par votre histoire précédente. Ce n’est que sur cette base saine que vous serez capables de construire une belle histoire.

Informez-vous sur la charge mentale et dénoncez la, surtout si vous êtes dans un couple hétérosexuel. Ne faites plus des tâches « parce que l’autre ne le fera pas aussi bien » (la stratégie du mauvais élève arrange bien des hommes!) vous n’avez pas à porter 80% du boulot, dit invisible, sur vos épaules. Nous ne sommes plus en 1950 où les femmes font tout le travail à la maison et gardent les enfants, pendant que les hommes ramènent l’argent et attendent d’avoir le dîner servi, les pieds sur la table. Chacun·e participe et fait sa part; il n’est pas question d’aider (un homme n’aide pas sa femme en faisant la vaisselle ou le ménage, puisque lui aussi habite là). Faites ensemble un planning de tâches ménagères si ça peut vous aider à rester plus organisé·es, ne laissez rien passer et rappelez-vous que ce n’est pas parce que vous travaillez à la maison ou que vous êtes femme – ou homme – au foyer pendant que votre conjoint·e travaille, que vous devez vous sentir coupable de demander à ce qu’iel participe aux tâches ménagères de façon équitable.
Vous n’avez pas à vous justifier concernant vos valeurs et convictions: que vous ne buviez pas d’alcool, ne mangiez pas d’animaux, ne vouliez pas d’enfants… vous n’avez de comptes à rendre à personne! Ne gaspillez pas votre énergie et prenez soin de votre santé mentale en restant à l’abri des débats qui ne mèneront à rien. En général, il est plutôt facile de reconnaître les personnes qui peuvent changer et sont capables de réfléchir et se remettre en question, de celles qui ne sont là que pour vous contredire et essayer de prouver que vous avez tort. Je ne prends plus la peine de répondre aux provocations de ce genre de personnes, car je sais que ça n’apportera rien. N’hésitez pas à mettre un stop à celleux qui essaient de vous provoquer, ou répondez avec humour; dans tous les cas, sachez que vous n’avez aucunement à vous justifier concernant vos choix et que si vos interlocuteur·ices se sentent offensé·es, c’est peut-être leur conscience qui est dérangée…
Pleurez quand vous en ressentez le besoin. Pleurer n’est pas un signe de faiblesse et aide à évacuer les émotions négatives. Ce conseil s’applique aussi bien aux femmes qu’aux hommes (arrêtez d’écouter vos potes sexistes, pleurer n’est pas un « truc de gonzesse »). « Tu est trop sensible », « Il va falloir te forger une carapace si tu ne veux pas qu’on te bouffe »… Des remarques et des conseils dont je me serais bien passé, durant mon adolescence, car ils n’ont fait que me convaincre que quelque chose ne tournait pas rond chez moi, que le fait d’être trop émotive et sensible allait forcément me porter préjudice dans la vie. Aujourd’hui je choisis de faire de ma sensibilité une force. Je suis profondément empathique et parfois, je ressens les choses puissance deux mille, mais ça me permet également d’être plus proche des gens et de mieux les comprendre. Je n’ai plus honte de pleurer, car j’en ai souvent besoin pour aller mieux.
Arrêtez les régimes, les séances de sport qui font « souffrir » (trouvez plutôt une activité physique qui vous fait du bien), la surveillance les calories, le port des gaines amincissantes… bref, arrêtez d’essayer de paraître plus mince à tout prix, malgré ce que la société vous fait croire. Parce que « gros·se » n’est pas une insulte, qu’on peut être en bonne santé sans être mince et qu’il est important de nos jours de s’informer sur la grossophobie et de la dénoncer. En tant que femmes, on nous demande constamment de prendre le moins de place possible, même physiquement. De rentrer dans des cases. Demandez-vous simplement pourquoi vous voulez perdre du poids… il y a 90% de chances que soit de la grossophobie intériorisée. Toute notre vie, on nous fait croire que pour être belle, il faut faire tel ou tel poids, ne pas avoir de vergetures, de cellulite et j’en passe. Qu’il y a presque toujours des kilos « en trop ». Sachant que l’IMC est une vaste arnaque et que le poids de forme est propre à chacun·e (et ne concerne personne), il est grand temps d’ouvrir les yeux sur ces idées reçues toxiques qu’on nous inculque depuis notre jeunesse. Pour avoir souffert des TCA (et la bataille est loin d’être gagnée…) je refuse aujourd’hui de me laisser influencer par les standards de beauté que je n’ai pas choisi. J’essaie au maximum de me préserver des conversations autour des régimes et pertes de poids, car je sais que pour moi, c’est un trigger qui peut avoir des conséquences désastreuses. Je ne me prive de rien, je fais confiance à mon corps et ses envies; il y a des jours où j’ai envie de salade et de fruits, d’autres jours où je peux manger une pizza entière, l’important est de ne jamais culpabiliser, de se fier à votre corps qui sait très bien ce qu’il lui faut. Cessez de le maltraiter et apprenez à le respecter et peut-être même à l’aimer et à en être fièr·e.
Si vous le pouvez, tombez avant tout amoureux·se de votre meilleur·e ami·e. Les histoires d’amitié qui se transforme en amour ne sont pas que fiction, et je peux vous assurer que ce sont les plus belles. Il n’y a rien de plus merveilleux que d’apprendre à connaître quelqu’un, partager des fous rires, parler pendant des heures de vos rêves et passions, sentir que cette personne vous comprend mieux que quiconque… puis de réaliser, petit à petit, que vous n’imaginez pas votre vie sans elle à vos côtés. Les coups de foudre peuvent bien sûr être merveilleux, mais sentir son amour grandir et s’épanouir telle une fleur, à mes yeux, ça n’a pas de prix. Ne tombez pas amoureux·se d’une idée abstraite, d’une promesse ou d’un joli minois, mais de celui ou celle qui connaît et admire toutes vos qualités, qui croit en vos rêves et sait apaiser vos peurs. Celui ou celle qui connaît tous vos défauts mais ne voudrait vous voir changer pour rien au monde.
Acceptez qu’on ne peut pas tout contrôler. En tant que perfectionniste et control freak sur les bords, c’était très dur pour moi de me faire à cette idée. Mais c’est un fait, la vie est imprévisible et même en essayant très fort, on ne peut pas tout contrôler. Il faut donc apprendre à lâcher prise. Personnellement, c’est le fait d’avoir des animaux qui m’apprend tous les jours à être moins obsédée par l’ordre et le contrôle sur chaque situation dans la vie. Ils m’apprennent à lever le pied, à accepter que le désordre à la maison n’est pas synonyme d’échec et que ce n’est pas grave de remettre certaines choses à plus tard.
Voilà donc pour les leçons que j’ai appris en trente ans. Il y en a sûrement d’autres, mais l’article commençait déjà à être très long alors j’ai essayé de penser aux plus importantes. J’espère qu’il vous aura plu! Sur ce, je vais aller boire du champagne parce qu’avoir trente ans, c’est quand même super cool.

Merci pour ces jolies leçons de vie qui font du bien. Je partage ton point de vue sur absolument tout 🙂
Avec les années, je crois vraiment qu’on se détache beaucoup plus facilement de tout ce qui est superflu dans nos vies (le regard des autres, les amitiés toxiques (ou juste celles qui ne nous apportent plus rien)) et que l’on s’attache bien plus à ce qui compte (nos convictions notamment).
Je me sens tellement plus en phase avec moi-même à l’approche de la trentaine que lorsque j’avais 20 ans ♡
Je trouve que la trentaine c’est comme la vingtaine mais en mieux car on est toujours très jeune mais aussi plus sage et on sait mieux ce que l’on cherche dans notre vie, on ne veut plus perdre du temps avec ce qui n’en vaut pas la peine ! ^^
C’est moins vrai quand on a un profil atypique comme moi et qu’on ne l’apprend qu’à 32 ans, surtout quand ce profil est aussi tellement complexe qu’on ne sait pas exactement ce qu’on est alors que c’est nécessaire pour avancer. Je ne trouve vraiment pas ma voie et je sais que ça sera toujours difficile même si j’y arrive.
Il y a davantage matière à être triste souvent quand on a des valeurs et des convictions et qu’on voit le monde tel qu’il est, il faut apprendre à gérer ça pour ne pas sombrer mais ce n’est pas toujours simple.
Merci pour ton article qui est vraiment beau et agréable à lire ! 🙂