Comme je l’avais écris dans cet article, mon histoire avec la pilule contraceptive a été plus que mouvementée. Ayant déjà eu l’expérience d’un arrêt brusque (après l’avoir prise pendant 4 ans) et m’étant renseignée autant que je le pouvais, j’ai décidé cette fois-ci de tenter une approche différente, à savoir le sevrage progressif.
En quoi cela consiste-il? Grâce au sevrage progressif, on laisse à notre corps le temps de s’habituer lentement à des doses de plus en plus réduites d’hormones. De cette façon, les effets secondaires qui surviennent en général quelques temps après un arrêt du jour au lendemain (poussée d’acné, perte de cheveux, cycle déréglé) peuvent se manifester de manière moins violente, voire ne pas se manifester du tout. Chaque corps étant différent, il est impossible de prévoir comment le notre réagira exactement, même après si on prend le temps de lire autant de témoignages que possible. En décidant d’arrêter progressivement, j’espérais simplement que mon corps se sente moins « mis à l’épreuve ». Cela fait maintenant huit mois que mon sevrage est terminé et je pense avoir assez de recul pour vous en parler de façon plus détaillée et vous faire un premier bilan. Avant toute chose et même si cela me semble logique, je préfère le préciser : une fois que vous commencez le sevrage, vous n’êtes plus protégée d’une éventuelle grossesse. Si vous ne voulez pas prendre le risque de tomber enceinte, il est impératif d’opter pour un autre moyen de contraception.
En ce qui concerne ma façon de m’y prendre, plutôt que de couper les cachets (qui sont déjà minuscules) j’ai tout simplement préféré espacer les prises. L’objectif était donc de prendre :
- 1 cachet sur 2 pendant deux mois
- 1 cachet sur 3 pendant deux mois
- 1 cachet sur 4 pendant deux mois
J’étais au début persuadée que je ne ressentirai aucun changement particulier pendant la période de sevrage, mais ce ne fut pas tout à fait le cas. Si les premiers mois, je n’ai pas senti de très grande différence, j’ai quand même eu quelques petits « désagréments » dont j’ai décidé de vous parler ici.
Sevrage | 2 mois
Au bout des deux premiers mois, je ne ressentais donc rien de particulier, si ce n’était que mes changements d’humeur se faisaient plus rares et que je semblais peu à peu retrouver ma libido, qui était en totale hibernation jusque là. Lorsque je prenais la pilule, j’avais également très souvent des fringales, parfois une heure seulement après un repas. Or, en faisant une pause de seulement un jour entre les prises, mon appétit revenait petit à petit « à la normale ». Bon je ne vous cache pas que si sous Lumalia (mon ancienne pilule) ma prise de poids avait été plutôt conséquente (+ 10kg en deux ans) et m’avait énormément complexée, le poids que j’avais sous Jasmine ne m’avait jamais inquiétée plus que ça et je ne le surveillais absolument pas; je savais que j’avais pris quelques kilos en quatre ans mais je ne blâmais pas la pilule. Et surtout, entre temps, mon rapport à mon corps a eu le temps de changer de façon radicale; exit la balance, l’obsession de la nourriture 100% healthy et adieu les comptes fit et #thinspo que j’ai pu suivre auparavant!
Sevrage | 4 mois
J’ai entamé les deux mois qui ont suivi avec la positive attitude; les changements que je ressentais déjà pouvaient certes sembler insignifiants, mais pour moi, ils étaient plus qu’encourageants. Au troisième mois de sevrage, j’ai commencé à avoir quelques douleurs dans le bas du ventre mais je n’y prêtais pas vraiment attention, jusqu’à ce que je commence à avoir des petites pertes de sang. Pour être franche, je ne m’attendais pas à avoir ce genre d’effet secondaire durant mon sevrage progressif; je savais que les règles sous pilule étaient “artificielles”, et j’ignore pourquoi, je me suis dis que tant que mon corps allait continuer à avoir sa dose d’hormones, même si ce n’était pas tous les jours, il n’allait pas pouvoir retrouver son cycle naturel. Le fait est que tous les 2-3 jours, j’avais des petites pertes de sang – ça ne durait pas mais c’était contraignant. A chaque fois je me demandais si j’allais oui ou non avoir mes règles, si c’était des « vraies » règles, si je devais mettre une protection ou si c’était encore une fausse alerte… Cela a duré environ deux semaines, puis du jour au lendemain : plus rien!
Sevrage | 6 mois
Lorsque j’ai commencé à espacer mes prises de quatre jours, les petites pertes de sang régulières sont revenues pendant la première semaine. J’ai aussi eu de gros soucis de sommeil, faisant insomnie sur insomnie, même si je doute que cela ait un quelconque rapport avec la pilule (mais ne sait-on jamais). Au bout du cinquième mois de sevrage, j’ai eu droit à mes deux premiers boutons bien douloureux sur le menton; le genre qui reste caché pendant des jours, fait un mal de chien, puis fait son apparition au pire moment imaginable (et pas moyen de le cacher!). J’ai officiellement fini mon sevrage de six mois début Décembre.
Post-sevrage
Durant le mois de Décembre et de Janvier, je n’ai pas du tout eu de règles. Cela ne m’inquiétait pas plus que ça; je savais que mon corps avait besoin de temps pour s’y retrouver. C’était quand même une période étrange, car j’avais des périodes qui ressemblaient au SPM – et je sentais que mes hormones étaient hors de contrôle. Des petites imperfections étaient apparues au niveau du dos et sur mes tempes, et mes cheveux devenaient gras plus rapidement entre deux shampoings. Je sentais que mon corps avait du mal à retrouver ses repères.
Mes règles sont finalement revenues deux mois après la fin de sevrage et peu à peu, mon cycle menstruel a commencé à être plus régulier (à mon grand étonnement, je pensais que ça prendrait plus de temps… mais bon, tout peut encore changer donc je n’affirme rien avec certitude).
J’ai redécouvert le « bonheur » des crampes, les problèmes digestifs qui vont bien souvent de paire avec les règles, l’état de fatigue qui m’accompagne pendant 4-5 jours chaque mois. Ça ne m’a pas manqué, je dois l’avouer, mais j’étais quand même contente d’avoir arrêté les hormones et bien que parfois, les règles étaient douloureuses, je me sentais plus en harmonie avec mon corps. Il faut dire que ce qui me faisait le plus peur, outre l’acné dont j’ai souffert pendant mon adolescence, c’étaient les douleurs; j’ai été réglée à 11 ans et lorsque j’avais 12-13 ans, mes règles étaient tellement atroces niveau douleur que je me rappelle m’être évanouie plusieurs fois; j’étais obligée de sécher les cours chaque mois à cette période et je passais au moins deux jours à genoux par terre, à pleurer. Inutile de dire que les Spasfon, Doliprane et compagnie étaient inutiles dans ces moments là.
Je sais aujourd’hui que ce n’était absolument pas normal. Les règles douloureuses, CE N’EST PAS NORMAL. POINT. Et si un médecin (surtout un gynécologue) vous dit le contraire et minimise vos souffrances, changez de spécialiste. Les douleurs peuvent être un symptôme d’endométriose ou d’une autre maladie – si vous êtes en souffrance tous les mois, que vous êtes obligées d’adapter votre emploi de temps en fonction de vos douleurs car elles influent sur votre quotidien, faites votre possible pour être diagnostiquée, même si cela peut prendre du temps. De mon côté, j’attends de voir comment ça va évoluer (en espérant très fort ne plus jamais endurer la douleur que j’ai connu il y a des années).
Six mois après l’arrêt progressif de la pilule, mon cycle était toujours aussi régulier (au jour près, quelque chose que je n’ai jamais connu auparavant!) les imperfections sur mon dos et au niveau de mes épaules commençaient à disparaître mais j’ai eu la mauvaise surprise d’avoir de douloureux boutons d’acné qui apparaissaient à une semaine à peine d’intervalle sur le menton et le front, durant les mois de Mai/Juin. Je me demande cependant si le sommeil perturbé et le stress du mariage n’y ont pas joué un rôle, car depuis, ça a quand même l’air d’aller mieux. Je ne vous cache pas que j’ai eu la frousse en les voyant apparaître l’un après l’autre; c’était la pire période pour avoir une poussée d’acné, mais c’est resté sous contrôle. J’ai essayé de ne pas paniquer, de limiter la consommation de sucre quand j’ai eu des boutons inflammés et surtout, j’avais a mes côtés un allié redoutable : le sérum anti-imperfections de Typology (je vous en ai déjà parlé ici). Sans oublier le bon vieux Photoshop pour les photos de mariage ahah. Le problème des cheveux qui graissent à toute vitesse s’est résolu de lui-même, les crampes menstruelles étaient largement supportables…
Bref, aujourd’hui, mon bilan est globalement très positif et je croise les doigts pour que ça reste ainsi!
Je suis de bien meilleure humeur et j’ai plus d’énergie au cours du mois, je me sens plus épanouie dans ma sexualité (avec une impression de retrouver tout le sex-appeal jusque là étouffé par la pilule, d’être plus à l’aise avec ma libido et mon corps), j’ai vraiment le sentiment de me réapproprier mon corps et ma féminité! Les périodes de SPM sont, en revanche, bien plus intenses; mon humeur peut changer de façon radicale en moins d’une minute, je peux éclater en sanglots sans raison… à quelques jours de règles mes émotions sont exacerbées, mais ça ne dure que 1-2 jours.
Je ne regrette absolument pas ma décision d’arrêter la pilule, et huit mois après son arrêt, je suis contente de ne pas l’avoir stoppée de façon brusque, car j’ai la sensation d’avoir été plus douce et à l’écoute de mon corps, sans être submergée par des effets négatifs totalement hors de mon contrôle du jour au lendemain. Peut-être que je referais un point avec vous dans quelques mois, lorsque cela fera un an que j’aurais arrêté la pilule, mais en attendant, si vous hésitez à arrêter les hormones mais avez peur d’être rattrapée par tout un tas d’effets secondaires (cycle déréglé, poussée d’acné, etc) je ne peux que vous conseiller la méthode du sevrage progressif. Informez-vous, réfléchissez, choisissez ce qui semble le mieux pour vous. Contrairement à ce que semblent raconter la plupart des gynécologues, la pilule n’est pas la contraception « par défaut » qu’on devrait attribuer à tout le monde, elle ne convient pas à certaines, est très bien pour d’autres (et elle reste indispensable à celles qui souffrent d’endométriose par exemple, afin de soulager les symptômes de cette maladie encore trop méconnue). Si la méthode de sevrage progressif vous intéresse, vous pouvez aujourd’hui trouver des témoignages et conseils de personnes bien mieux renseignées – et organisées – que moi. De mon côté, mon principal conseil serait de vous munir d’un calendrier dans lequel vous pourrez noter les jours où vous devrez la prendre car c’est pas évident d’y penser lorsqu’on commence à espacer les prises, et puis de faire preuve de patience; au bout de quatre mois, j’ai eu envie de laisser tomber, un peu découragée par les pertes de sang régulières, mais à l’heure actuelle, je ne regrette pas d’avoir persisté.
Autre point qui est important: parlez-en librement avec votre partenaire.
La contraception n’est pas une affaire de femmes et on n’a pas à porter cette responsabilité seules. Aujourd’hui, j’estime qu’il est primordial de se battre pour un moyen de contraception équitable et plus éthique, et la seule façon d’y parvenir est d’en parler avec les personnes qui partagent nos vies. J’ai la chance d’avoir un conjoint qui m’a toujours écouté et soutenu dans mes décisions, notamment celle d’arrêter les hormones, mais certains n’y pensent même pas car ça ne les concerne pas directement.
J’espère en tout cas que cet article saura vous être utile, et je vous souhaite une bonne fin de semaine!

Bonjour
Étant sous Jasmine depuis plusieurs années, je souhaite également l’arrêter progressivement pour éviter un éventuel effet rebond.
Je me demandais si pendant votre sevrage de 6 mois vous continuiez l’arrêt de 7 jours entre les plaquettes ?
Merci d’avance et merci pour cet article
Emeline
Bonjour!
Non une fois que j’ai commencé le sevrage, je n’ai pas fais de pause entre les plaquettes (qui ne sert à rien en réalité, si ce n’est à provoquer des « règles artificielles ») Je vous envoie plein de courage et de patience pour votre sevrage, en espérant que tout se passe bien 🤞
Bonjour !
Merci beaucoup pour votre article 🙂
Je compte me mettre au sevrage très prochainement.
J’arrive à la fin de ma plaquette, je peux lire dans le commentaire ci-dessous que vous avez continué à prendre la pilule pendant la semaine d’arrêt. Avez-vous eu votre cycle normal pendant cette semaine qui est supposée être off ? Ou le changement a commencé dès cette semaine ?
Merci beaucoup !!
Bonjour!
Je n’ai pas eu de règles pendant quelques mois suite à mon début de sevrage (ni durant la semaine « off » vu que je continuais de prendre la pilule en continu, ni en dehors de cette semaine) juste quelques saignements parfois.
Quand on arrête la pilule (même du jour au lendemain) il est normal d’avoir des périodes sans règles, le cycle ne revient pas à la normale de suite. Il ne faut pas s’en inquiéter et laisser au corps le temps de se remettre (et bien sûr ne pas oublier de se protéger si on ne souhaite pas tomber enceinte!)
Merci pour votre commentaire et bon courage pour votre sevrage <3
Bonjour Oxana et merci pour cet article !
J’ai une question un peu bête mais je ne trouve aucune info claire ailleurs alors je me dis que tu peux peut-être m’aider !
Je souhaiterais arrêter la pilule progressivement, comme toi, donc un cachet sur deux puis sur trois etc. Mais je ne comprends pas si je dois prendre quand même tous les cachets de ma plaquette, ou si le jour « d’oubli » je laisse le comprimé sur la plaquette et je passe au suivant le lendemain.
Je prends Triafemi, j’ai donc les jours d’écrits sur ma plaquette. Dois-je prendre par exemple, le comprimé du lundi le lundi, puis laisser le comprimé du mardi sur la plaquette, et prendre celui du mercredi le mercredi ?
Ou bien, prendre le comprimé du mardi le mercredi ?
J’espère que c’est clair et que tu pourras m’indiquer comment tu as fait car je suis vraiment perdue !
Merci beaucoup !
Coucou Cyrielle! Je viens de voir ton commentaire qui a été envoyé dans la liste des « spams » 😤 Je crois avoir déjà répondu sur Instagram, je m’excuse du coup de ne pas avoir vu ton message plus tôt ici… Mais ce qui serait plus pratique pour toi c’est effectivement de « sauter » un jour (donc t’en prends un le lundi, tu laisses celui de mardi, t’en prends un le mercredi) sinon tu pourrais vite t’emmêler les pinceaux je pense 🙈 Déjà que c’est pas évident quand les jours ne sont pas marqués sur la plaquette (comme c’était mon cas). Et comme je te l’ai dis sur Instagram, n’hésite pas à te mettre des rappels pour savoir quels jours prendre un cachet. Voilà voila, bon courage!
Merci je me posait la même question ! Mais triafemi étant dosée de façon crescendo entre la 1ere et 3eme semaine il me semblait aussi plus judicieux de passer un comprimer. Le dosage est le double la 3eme semaine donc pas évident ! Merci beaucoup pour ton article très claire en tout cas !
Bonjour et merci pour cet article extrêmement intéressant.
Je vais également arrêter de prendre la pilule (triafemi pour ma part) de manière progressive pour éviter trop d’effets rebonds. Je voudrais savoir pourquoi est ce que tu n’as pas gardé les périodes de règles d’une semaine s’il te plaît? Et aujourd’hui as tu toujours une jolie peau?
As tu pris des compléments alimentaires ou homéopathie pour t’aider?
Merci beaucoup
Maëlle
Bonjour Maëlle!
Je n’ai pas fais une semaine d’arrêt entre les plaquettes car tout d’abord, elle ne sert à rien en réalité (ce ne sont pas de « vraies » règles mais une hémorragie de privation, censée « rassurer » les femmes… au final c’est plus embêtant qu’autre chose, car sans rien apporter niveau santé, cette semaine de règles nous force à acheter protections périodiques etc). Et en espaçant mes prises, en prenant un cachet sur deux, j’ai mis deux mois à finir une plaquette.
Après je suppose que tu peux faire une pause si tu le souhaites réellement mais ça ne changera rien en fin de compte.
Quant à la peau, oui je n’ai toujours aucun souci à ce jour, quelques petits boutons parfois avant les règles mais pas de poussée d’acné, plus de cheveux gras et un cycle très régulier. Bref, tout va pour le mieux de mon côté et je regrette de ne pas l’avoir arrêtée plus tôt 🙂
Coucou !
J’ai fait poser mon stérilet en cuivre il y a une semaine exactement et depuis, je tente l’arrêt progressif de ma pilule diane 35 en prenant un comprimé un jour sur deux. Le problème c’est que j’ai des spottings tous les jours et ils sont assez conséquents puisque je suis obligée de mettre des tampons et d’en changer plusieurs fois par jour… Je me demande si ce n’est pas dangereux de saigner tous les jours pendant une période de temps assez importante (je pensais faire mon sevrage sur 3-4 mois) ?
Coucou Mathilde,
Si tu as commencé ton sevrage il y a seulement une semaine, il est peu probable que t’aies des spottings à cause de ça (ton corps n’a pas eu le temps de comprendre que t’aies réduit le dosage d’hormones) en revanche c’est très fréquent avec le stérilet en cuivre… je ne sais pas si on a prit le temps de bien t’expliquer comment il fonctionne (ou peut-être étais-tu déjà au courant avant) mais le stérilet en cuivre provoque une inflammation, c’est grâce à ça qu’il est efficace en tant que contraceptif.
Je te conseillerais d’attendre car la pose est récente et ce souci peut finir par se régler tout seul, mais si ça continue tu devrais vraiment en parler à ton médecin (gynéco, sage-femme ou même médecin généraliste)! Il n’est en effet pas normal d’avoir des pertes de sang tous les jours au point de devoir mettre des tampons. J’espère que ça va se régler très vite!
Merci pour ta réponse !
Je vais attendre et voir ce que ça donne. Mais j’ai l’impression que mon corps réagit déjà car j’ai l’impression d’avoir la peau déjà un peu plus grasse qu’avant, quand je prenais la pilule chaque jour, alors je me demande si c’est le stérilet ou l’arrêt progressif qui génère ces saignements.
Si ça persiste, je pense passer rapidement à 1 pilule sur 3 pour voir ce que ça donne et si ça change quelque chose.
Bonjour, lors de ton premier arrêt de pilule brutal ton acné a disparu au bout de combien de temps en reprenant la pilule ? J’espère que tu pourras me répondre bisous !
Bonjour Marine,
Pardon pour ce retard (je n’avais pas vu ton commentaire qui a été envoyé dans les spams par WordPress…) Lorsque j’ai repris la pilule après l’avoir arrêté du jour au lendemain, mon acné s’est « calmé » au bout de quelques mois, mais elle n’a jamais vraiment disparu, j’avais toujours quelques boutons par-ci par-là sous Lumalia. Voilà, encore désolée pour le temps de réponse!
Bonjour,
Merci beaucoup pour votre article très intéressant. J’ai moi-même expérimenté l' »arrêt brutal » de la pilule (Mercilon) et j’en garde un très mauvais souvenir (règles non-stop pendant des mois, affaiblissement général, perte de cheveux, surproduction de sébum et grosse poussée d’acné qui m’a laissé plein de cicatrices).
J’ai très envie d’arrêter ma pilule (toujours Mercilon) en suivant cette méthode (donc de façon progressive), mais j’ai toujours un peu peur de revivre cette période pas très agréable… Je me demandais donc si les effets secondaires observés après votre arrêt progressif de la pilule restaient quand même moins importants qu’après votre « arrêt brutal » de la pilule (même s’ils ont mis plus de temps à venir). J’ai surtout peur de l’acné, dont je souffre depuis des années.
Je vous remercie d’avance pour votre réponse. Même si chaque corps est différent, c’est toujours intéressant d’avoir différents témoignages.
Justine
Bonjour Justine,
Je comprends tes appréhensions, j’ai eu les mêmes. Le retour de l’acné me faisait très peur, mais j’étais dans tous les cas déterminée à arrêter la pilule.
Même si j’ai eu quelques mauvais côtés de l’arrêt après mon sevrage progressif (quelques boutons par-ci par-là, des cheveux gras, etc) ça n’a jamais été aussi violent que lorsque je l’avais arrêté brusquement. Après, ce n’était pas non plus la même pilule, la première fois que j’ai arrêté brusquement, c’était un générique de Diane…
Je ne peux malheureusement rien garantir, comme je dis dans l’article, ce n’est que mon témoignage, mais tu as nettement plus de chances d’éviter d’avoir une poussée d’acné ou d’autres effets indésirables, en faisant un sevrage progressif qu’en stoppant du jour au lendemain. Si tu es déterminée à arrêter la pilule, tu n’as rien à perdre en essayant de l’arrêter « en douceur » pour ton corps, qui s’y est habitué.
Voilà, j’espère avoir pu te rassurer un peu.
Bonjour !
Super article, je compte entamer le même
Processus que toi avec le sevrage progressif.
J’ai une question stp: faisais tu des pauses entre tes changements de dosages comme lorsqu’on arrête une semaine la pilule pour avoir ses « fausses » règles avant de la reprendre ?
Merci beaucoup !
Soazic
Bonjour et merci pour ton retour! Je ne faisais pas de pause car j’ai estimé que ça ne servait à rien et je n’avais pas envie de m’emmêler les pinceaux quant aux jours où je devais la prendre.
Il faut savoir que de base, cette semaine de pause ne sert à rien à part provoquer une hémorragie dite de privation, ça n’a aucun effet sur notre santé et ça a été inventé par des médecins dans le but de « rassurer » les femmes… même si ce ne sont pas de vraies règles pour autant et qu’à part apporter de l’inconfort une fois par mois, ça n’a aucun but 🤐
Bon courage dans ta démarche, j’espère que ton sevrage se passera bien!
Bonjour je viens tout juste de tomber sur ton article vraiment très intéressant alors que j’ai décidé d’arrêter la pilule brusquement il y a 3 mois je n’avais pas pensé au sevrage😱…
Tout allait bien jusqu’à la je commençais à ressentir quelques effets positifs mais là j’ai l’impression que tous les côté négatif arrive d’un coup les boutons les cheveux gras des pellicules très régulièrement mal au ventre même hors période de règles je commence un peu à m’inquiéter quand tu avais arrêté brusquement la première fois jusqu’ou avait tu étais ? Je me demande s’il faut que je continue ? Est-ce que mon corps va mettre plus de temps à se réguler à la normale que si j’avais fait un sevrage ? Merci d’avance pour toutes tes réponses ça fait du bien de voir qu’on est pas tout seul à vivre ça ^^
Mélanie
Bonjour Mélanie,
Il se pourrait en effet que ton corps mette plus de temps à se remettre du « choc » dû à l’arrêt brusque. Mais il se pourrait également que ça ne dure que quelques mois et que tu sois bientôt tranquille. Ça dépend de tellement de choses: de la pilule, depuis combien de temps tu étais sous pilule, etc etc.
Pour ma part quand j’ai arrêté brusquement ma première pilule, c’était un générique de Diane (pas la plus « inoffensive » on va dire 🙄) et en plus je l’avais prise pendant de longues années. Donc ça a été assez violent pour moi et ça a duré pendant un an, je dirais, avant de commencer à se calmer.
Je ne saurai pas te conseiller, il faut que tu fasses selon ton ressenti. Peut-être si tu fais preuve d’un peu de patience, les effets négatifs finiront par s’atténuer. Il faut laisser au corps le temps de se remettre, de « redémarrer » sans hormones chimiques.
Je te souhaite plein de courage et de persévérance dans cette démarche.
Bonjour.
Merci pour votre témoignage…
j ai 37 ans je ne compte plus les années sous pilule…tricilest puis Jasmine. (Roaccutane plus jeune)
J ai des sauts d humeur et une humeur changeante.
J aimerai essayer d arrêter… le retour de l acné m inquiète.
Aujourd’hui avec plus d un an de recule êtes vous toujours satisfaite? Le sevrage semble moins brutale pour le corps? Avez vous eu une période de crise d acné?
Merci par avance.